Im Raum Basel behütet aufgewachsen, erlebt Tersito Tito Ries bereits in der Kindheit einen ersten Bruch im Leben. Dessen ungeachtet hat er als junger Erwachsener Erfolg als Unternehmer – stürzt nach diesem Hoch aber wieder ab in Schulden, Alkoholsucht und Obdachlosigkeit. Die fünfteilige Audio-Serie Tito zeichnet seinen Weg in die Krise nach und begleitet ihn beim Wiederankommen in einem geregelten Leben als Surprise-Stadtführer. Das Ausgangsmaterial des Podcasts sind 17 Stunden erzählender Monolog, die Tito 2020 – pandemiebedingt waren persönliche Treffen nicht möglich – mit dem Handy selbst aufgenommen hat. Im SONOHR Wettbewerb ist die erste Folge «Absturz» zu hören.
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Après une enfance protégée dans la région de Bâle, Tersito Ries, alias Tito, connaît très tôt une première cassure dans sa vie. Malgré cela, il rencontre le succès en tant que jeune entrepreneur – avant de plonger dans les dettes et l’alcoolisme, et de se retrouver sans-abri. La série audio en cinq épisodes Tito retrace son parcours, de sa chute à sa remontée à la surface, à sa reprise en main. Il est aujourd’hui guide pour l’association Surprise.
Le podcast s’appuie sur 17 heures de monologue, dans lequel Tito se raconte, et qu’il a enregistré lui-même avec son téléphone portable en 2020. À l’époque, la pandémie interdisait en effet toute rencontre. Le premier épisode, «Absturz», est diffusé dans le cadre du concours SONOHR.
Die 1943 in Auschwitz ermordete Etty Hillesum schrieb bis zu ihrem Lebensende Tagebuch, in welchem sie sich forschend «nach innen wendet», um sich und ihre Mitmenschen in der grausamen Zeit der Verfolgung durch die Nationalsozialisten verstehen zu lernen. Überraschend humorvoll und hemmungslos ehrlich schildert sie ihren Weg – ein Ringen um Mitgefühl, Liebe und Zuversicht. Elektronisch-musikalische Text- und Stimmlandschaften geben diesem Hörstück eine sinnliche Form und schaffen Raum für eine bewegende Denkerin, die dem deutschsprachigen Publikum bis zum heutigen Tag nahezu unbekannt geblieben ist.
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Etty Hillesum, assassinée à Auschwitz en 1943, a tenu jusqu’à la fin de sa vie un journal dans lequel elle se « tournait vers l’intérieur » : une démarche d’introspection pour se comprendre et comprendre ses semblables, à l’époque atroce de la persécution nazie. Elle décrit son parcours avec un humour surprenant et une honnêteté sans fard, dans une quête acharnée de compassion, d’amour et de confiance. Des paysages sonores mêlant texte, voix, musique instrumentale et électronique composent cette pièce qui redonne toute sa place une penseuse émouvante, restée jusqu’à présent quasi inconnue dans l’espace germanophone.